Cette tendance à rester connecté, même en congés, est alimentée par plusieurs facteurs :
Résultat : une fatigue mentale croissante, un risque accru de burn-out, et une récupération psychologique insuffisante.
Les chiffres sont encore plus parlants selon les générations :
Cette hyperconnexion est souvent liée à une volonté de prouver leur engagement, notamment en télétravail, où les jeunes salariés craignent d’être jugés sur leur disponibilité.
Les cadres sont souvent en première ligne face à l’hyperconnexion. Responsabilités accrues, gestion de projets, attentes managériales… autant de facteurs qui rendent la déconnexion plus difficile. Même en congés, beaucoup ressentent le besoin de rester disponibles, par souci de continuité ou par pression implicite. Cette posture, bien que valorisée dans certaines cultures d’entreprise, met en péril l’équilibre mental et la capacité à récupérer pleinement.
Inscrit dans la loi depuis 2016, le droit à la déconnexion reste trop souvent un vœu pieux. Moins de 20 % des entreprises mettent en place des mesures concrètes pour le faire respecter.
« Les entreprises devraient piloter la déconnexion de leurs salariés comme des indicateurs financiers », alerte Christophe Nguyen, psychologue du travail.