La mise en œuvre de la régionalisation et au regroupement des activités Personnes Âgées (EHPAD), Accompagnement et Soins (secteurs du handicap, de la petite enfance et des soins de suite), ainsi que Biens Médicaux et Fonctions Support (optique, audition, dentaire et fonctions transverses) de VYV3 PDL a eu pour conséquence de remettre en cause l’ensemble des accords d’entreprise existants dont celui sur le temps de travail.
La direction de VYV3 Pays de la Loire a choisi de proposer un accord de temps de travail unique pour l’ensemble des salariés, sans tenir compte de la diversité des métiers et des spécificités de chaque activité. Pour les organisations syndicales, cette approche vise à imposer davantage de flexibilité et à rechercher une rentabilité accrue, au détriment des conditions de travail, des rémunérations et de l’équilibre vie professionnelle / vie privée des salariés.
Dans un courrier adressé aux syndicats, la direction justifie sa position en invoquant la fragilité économique de l’entreprise, liée notamment « aux baisses des financements publics, à la multiplication des contraintes réglementaires, et à la hausse des charges, telles que l’augmentation de la taxe d’apprentissage (+1,3 million d’euros dès
2025). »
Si l’intersyndicale peut partager ce constat, elle rappelle que les salariés ne sont pas responsables de ces politiques publiques. Ils ne doivent donc en être ni les victimes, ni la variable d’ajustement de l’entreprise.
En outre, les dégradations des conditions de travail et la baisse de l’attractivité de ces métiers engendrées par cet accord, entraîneraient des conséquences inévitables sur la qualité d’accueil des résidents, des usagers, des patients et des enfants, cela dans des secteurs déjà extrêmement fragilisés par la difficulté de recrutement.
Face à l’intransigeance de la direction et à l’absence de prise en compte des réalités du terrain, les syndicats ont décidé de quitter la table des négociations. Ils exigent l’élaboration d’accords de temps de travail spécifiques à chaque activité, seul moyen de respecter les salariés et les spécificités de leurs secteurs d’activité. C’est le préalable au retour des organisations syndicales autour de la table des négociations.
• Aucune perte de droits pour les salariés.
• Un accord de temps de travail par activité
• Le respect du Code du travail, des Conventions Collectives et des accords de branches.
• Une amélioration des conditions de travail et de l’équilibre vie privée/vie professionnelle
• Un accord d’engagement sur le maintien des trois Conventions Collectives.
• Le refus du forfait jour et le maintien du forfait heures
Le vendredi 25 avril à 11h00
à la bourse du travail
14 place Louis Imbach
49100 ANGERS
Le lundi 28 avril à 11h00
à la Maison des Syndicats
Place de la gare de l’Etat
44200 NANTES