Grève dans les polycliniques de Divion et Hénin-Beaumont : les IBODE et IADE se mobilisent pour leurs droits

Des revendications claires : reconnaissance des diplômes et hausses de salaires

Les grévistes dénoncent :

• Une non-reconnaissance de leurs diplômes,
• Des rémunérations insuffisantes,
• Un manque chronique d’effectifs, qui met en péril la qualité des soins et l’attractivité des établissements.

Isabelle Caresmel, déléguée syndicale centrale CFE-CGC du groupe AHNAC, tire la sonnette d’alarme :

« Nous constatons de nombreux départs. À Hénin-Beaumont, une IBODE est partie récemment travailler à Seclin, où elle est bien mieux payée. Le nouvel hôpital de Lens, qui ouvrira bientôt, risque d’aggraver la situation en attirant davantage de professionnels avec de meilleures conditions salariales. »

La direction a présenté des propositions, mais elles restent insatisfaisantes :

« Une prime à l’activité a été mise sur la table, mais elle est conditionnée aux programmes chirurgicaux décidés par les chirurgiens. C’est inapplicable et injuste, car le personnel soignant n’a aucun contrôle sur cette activité. »

Une mobilisation forte et déterminée

Face à cette situation, les professionnels des deux établissements montrent leur détermination. Preuve de la mobilisation : la moitié des interventions programmées a été annulée jusqu’à mercredi. Les grévistes espèrent ainsi pousser la direction à revenir avec des propositions adaptées à leurs revendications.

Le soutien de la CFE-CGC SMS

La CFE-CGC SMS soutient pleinement ce mouvement et rappelle que ces revendications sont légitimes. Elles visent à garantir :

• La reconnaissance des diplômes,
• Une juste rémunération des responsabilités et de l’engagement,
• Un environnement de travail attractif et pérenne pour le personnel soignant.