Nous avons pu discuter avec les membres de divers sujets, notamment la transformation des métiers, le manque de personnel, les préoccupations quotidiennes, le manque de sens perçu dans les entreprises du médico-social, l’absentéisme et le turnover important, le burn out, le désintérêt des salariés pour leur vie professionnelle, ainsi que les problèmes liés aux équipes intergénérationnelles où les conflits résultent de différentes approches du travail. Parmi les autres points abordés figuraient la demande de certaines personnes pour une semaine de travail de 4 jours, le cumul d’emplois et la valorisation financière des métiers.
Nous exprimons nos sincères remerciements à Thierry Legrand , notre référent pour le Grand Est ainsi qu’aux présidents de l’UR et de l’UD, pour leur accueil chaleureux, leur organisation efficace et leur participation à cet événement.
Dans ma vie, depuis mon plus jeune âge j’ai réagi contre l’injustice. Plus jeune je défendais les élèves chahutés par les grands et forts. Plus tard, jeune salarié, je me suis porté en faux contre un syndicaliste CFDT qui était « contre tout ce qui était pour et pour tout ce qui était contre. »
Avec un ami, nous avons créé une section FO pour faire basculer la majorité et permettre d’obtenir des avancées pour les salariés. Un peu radical, je l’avoue mais efficace. La CFDT m’en a voulu amèrement, mais les salariés ont des avancées importantes dans une époque où la progression de la masse salariale était limitée en GVT (années 80).
Plus tard, comme cadre dans le privé, le MEDEF m’a proposé de devenir conseiller prud’homme. J’ai suivi scrupuleusement les formations ad hoc et j’étais inscrit dans la section industrie, collège employeur. Très rapidement j’ai été nommé « référiste », m’occupant des affaires en référé, demandes urgentes, devant statuer sur des demandes de salaires non versés et faire le tri entre les demandes fantaisistes et les réelles misères.
J’ai toujours soutenu, comme cadre, la CFE-CGC. Et lorsque j’ai fait le constat qu’une responsable de section syndicale ne voulait pas présenter de liste, par lassitude, j’en ai monté une, en deux heures pour qu’elle soit déposée. C’est ainsi que je suis devenu, grâce au soutien de l’UD54, un élu, puis un DS et finalement un DS central. 2500 salariés au sein de la FEHAP 51, ce n’était pas simple ; j’ai dû composer avec la CFDT et la CGT contre SUD.
J’ai pris ma retraite et le président de la fédération SANTÉ-SOCIAL m’a demandé d’être le représentant régional et d’apporter ma voix au sein de l’UR GRAND EST. C’est ce que je fais depuis 2021. Je suis conseiller au sein du SMS et j’ai un mandat un CDCA 54.