À cette occasion, AXESS a présenté une deuxième version de l’avenant, le premier texte n’ayant trouvé d’adhésion que de la CFDT. La Confédération des employeurs propose, dans ce qu’il présente comme de la générosité, de ne pas revaloriser l’ensemble des salariés, mais plutôt d’octroyer une prime de 1,3% de la rémunération aux professionnels dont le salaire brut mensuel n’excède pas 3480 € bruts, soit une prime de 23 € à 45 € bruts. Cette prime serait versée mensuellement et rétroactive au 1er juillet 2023, suivie d’une revalorisation des indemnités du travail de nuit, des dimanches et des jours fériés à partir du 1er janvier 2024.
Cependant, AXESS ne répond toujours pas aux attentes des salariés du sanitaire et du médico-social, et tente de suggérer qu’il y aurait des privilégiés dans les conventions 51 et 66 qui n’auraient pas droit à certaines considérations. La réponse de l’ensemble des syndicats a été claire : C’EST NON !
La CFE CGC SMS exprime son regret face à l’obstination d’AXESS à diviser l’ensemble des salariés et à transformer les revalorisations en simples primes, dénaturant ainsi les conventions collectives concernées. La CFE CGC SMS s’oppose fermement aux nouvelles propositions d’AXESS, soulignant que les primes ne valorisent ni les compétences ni l’expérience des salariés, ajoutant simplement de la précarité aux travailleurs du sanitaire et du médico-social privé non lucratif. La CFE CGC SMS se mobilise pour éviter que tous les salariés ne finissent par être rémunérés « TOUS au SMIC ».