La CFE-CGC SMS, syndicat de la santé et du social, salue cette avancée mais identifie plusieurs points de vigilance :
Cette loi ne doit pas rester une simple annonce. La HAS doit disposer des ressources nécessaires pour appliquer ces ratios, et les hôpitaux doivent être financés pour recruter les soignants indispensables.
La fermeture de lits par manque de personnel ne doit pas être une conséquence indirecte de la loi.
L’administration hospitalière ne doit pas être alourdie par une charge bureaucratique excessive.
Cette loi est un premier pas, mais la résolution de la crise hospitalière passe aussi par :
Une revalorisation des salaires des soignants.
Un renforcement des formations et des effectifs en écoles d’infirmiers.
Une meilleure reconnaissance des compétences des cadres de santé et des paramédicaux.
La CFE-CGC SMS considère cette loi comme un premier pas vers une amélioration de la qualité des soins et des conditions de travail des soignants. Toutefois, sa réussite dépendra des moyens alloués et de la prise en compte des réalités hospitalières. Nous continuerons à défendre les intérêts des soignants afin que cette réforme soit appliquée de manière efficace et équitable.